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Des nichoirs pour lutter contre les chenilles

Mésange charbonnière

Environnement

Publié le mercredi 31 mars 2021

Des nichoirs pour lutter contre les chenilles

L’expansion géographique des chenilles processionnaires pose de véritables problèmes pour la santé publique. Pour lutter contre ce fléau, la ville a renforcé les dispositifs déjà existants en installant des nichoirs destinés à accueillir des mésanges. Une alternative écologique et naturelle supplémentaire pour faire face à ce phénomène.

La lutte contre la prolifération de la chenille processionnaire n’est pas une première pour Gif. 300 écopièges sont déjà installés. La ville a également fait détruire 70 nids sur les chênes. En juillet 2020, un diagnostic sanitaire a été réalisé. Il a permis d’établir un état des lieux et une cartographie de la présence des chenilles sur le territoire. Et bonne nouvelle : sur Gif, leur nombre est plutôt faible.

Attirer les prédateurs naturels

Plus les dispositifs (naturels) sont nombreux, plus la présence des colonies sera faible. La solution ? Compléter le dispositif existant par la pose de nichoirs pour accueillir les oiseaux cavernicoles comme la mésange charbonnière, noire, bleue, ou à longue queue… véritables prédatrices des chenilles. Ainsi, en février dernier, 70 nichoirs ont été installés à proximité des arbres infestés : rocade, aires de jeux, écoles, parcs... C’est une solution pour pallier au manque de cavités naturelles et favoriser l’implantation de ces oiseaux dans les différents écosystèmes.

Pourquoi la mésange ?

La mésange est le plus gros prédateur de la chenille en France. Elle est insensible aux poils urticants, ce qui lui permet de se nourrir sans danger. Elle prélève ainsi des chenilles à tous les stades. Une famille de mésanges peut consommer jusqu’à 500 chenilles quotidiennement. On comprend donc aisément l'utilité d'installer ces nichoirs.